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Et après ?

Une fois le projet testé, plusieurs scénarios sont possibles pour l’entrepreneur.

La création de l’entreprise

L’entrepreneur atteint son autonomie financière, il sort de la coopérative et crée son entreprise (individuelle, EURL, SARL, SCOP). La coopérative prescrit alors les structures d’accompagnement et d’aide à la création existantes sur le territoire.

L’entreprenariat-salarié-associé en coopérative d’emploi

L’entrepreneur atteint son autonomie financière, mais il ne souhaite pas quitter la coopérative. Il peut rejoindre la coopérative d’emploi et devenir entrepreneur-salarié-associé. Dans cette structure créée par les entrepreneurs salariés, les porteurs de projet, devenus économiquement autonomes, prennent le statut d’associés.Ils y développent leur activité individuelle dans une entreprise collective. La coopérative d’emploi est l’aboutissement d’une démarche progressive d’appartenance à l’entreprise qui traduit, au delà de la gestion de sa propre activité, le souhait de participer au fonctionnement de la coopérative d’activités et d’emploi et à son développement.

Le retour au salariat suite à une embauche

L’entrepreneur salarié se fait embaucher pendant sa période de test, souvent grâce au réseau qu’il s’est constitué (client, fournisseur,...).

La réorientation suite à l’abandon du projet

Le couple porteur de projet et marché ne fonctionne pas : l’entrepreneur quitte la coopérative et revient à son statut antérieur. Il ne s’agit que d’un échec partiel : la personne a acquis une expérience, a une idée précise de la création d’entreprise, n’a pas créé puis défait l’entreprise avec les dégâts causés à elle-même, à son environnement, notamment familial, et à la société.

Depuis leur création en 2005, les coopératives d’activités et d’emploi des Côtes-d’Armor ont accompagné plus de 500 entrepreneurs. A l’issu de leur passage au sein des CAE, 64% ont ou auront créé leur entreprise, retrouvé un emploi ou seront devenus associés.

92 % des entreprises créées sont toujours en activités après trois ans (selon une étude de l’APCE, le taux de survie à trois ans d’une entreprise est de 65 % à échelle nationale).

Événement