Le principe est simple : des jeunes de 16 à 18 ans mettent sur pied leur propre coopérative de travail afin d’offrir des services au sein de leur quartier tout au long de l’été. Outre la rémunération, la coopérative les initie au fonctionnement démocratique d’une entreprise, à l’organisation collective du travail, à la gestion coopérative et au fonctionnement du marché.

Permettre aux jeunes de vivre grandeur nature la gestion d’une entreprise
Concrètement, la CJS produit une activité économique qui génère des salaires. Les jeunes coopérateurs définissent les prestations vendues, calculent les prix, font connaître leur offre de service, gèrent les plannings, se répartissent des fonctions de direction, de marketing, de comptabilité ainsi que les bénéfices...
Ils sont encadrés par deux animateurs et soutenus par un comité local qui regroupe des professionnels de l’emploi, des coopératives, du secteur économique et des structures jeunesses.
Les jeunes offrent aux particuliers et entreprises de leur territoire des prestations de livraison, de jardinage, de peinture, de garde d’enfants de plus de 3 ans, d’archivages, de déménagement, de ménage, de mise en rayon, de classement... .
Une reconnaissance nationale du programme
Coopérer pour Entreprendre assure la coordination du développement des CJS en France. Après une phase d’expérimentation menée en Bretagne en 2013 (trois CJS) et étendue aux Pays de la Loire en 2014, le programme est déployé depuis 2015 sur la France entière, sous l’égide du Ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Politique de la Ville.
Le 22 juin 2015, les Coopératives Jeunesse de Services ont été retenues par le Président de La République pour intégrer le dispositif "La France s’engage".
Présentation en vidéo avec la CJS de Saint-Brieuc en 2015